Geronimo
Grand chef indien, réputé pour sa combativité et ses qualités de stratége. Voir Géronimo Direct Il s'appelait Go Khla Yeh (celui qui baille), né en juin 1829 en Arizona, il vivait libre et fier sur la terre de ses ancêtres. Le 30 septembre 1859, jour de la Saint-Jérôme, il vengea sa famille massacrée un an auparavant par les Mexicains (massacre de Kas-ki-yeh), en en tuant le plus grand nombre possible, ces derniers tentaient de se défendre en hurlant "Santo Geronimo, Santo Geronimo!". Il n'était pas chef et ne l'avait jamais été, mais sa bravoure et son courage durant cette bataille l'élevèrent au rang de "chef de guerre" de toutes les tribus Apaches. Entré sur le sentier de la guerre pour défendre les siens, Geronimo, le plus grand des chefs apaches, mena pendant près de quarante ans une guerre sans merci contre l'armée américaine. Il avait compris que l'Homme-Blanc était l'ennemi mortel de son peuple, qu'il voulait "tuer l'âme indienne". Après avoir combattu les Mexicains jusque dans les années 1870, il joua un rôle important lorsque les Apaches*, déportés de force dans une réserve dans l'est de l'Arizona, rompirent la paix avec les États-Unis. En 1876, les Apaches furent déportés vers la réserve honnie de San Carlos, située dans la vallée désertique de la rivière Gila. Deux ans plus tard, Geronimo s'enfuit au Mexique ; mais il revint en 1880 après avoir effectué de nombreux raids. Il resta en paix jusqu'à l'automne 1881. Il échappa aux troupes lancées après lui par les Etats Unis et le Mexique pendant plus de deux ans mais finit par se rendre en mai 1883 et retourna à San Carlos. En 1885, accompagné de 34 guerriers, 8 adolescents et 92 femmes et enfants, il quitta la réserve et recommença ses raids. Pourchassé par une puissante expédition militaire, il finit par se rendre le 25 mars 1886. Il s'enfuit à nouveau avec 18 guerriers et 53 femmes et enfants. Le gouvernement américain lança alors à sa poursuite 5 000 soldats, 500 scouts apaches (éclaireurs) et des milliers de miliciens. Geronimo ne se rendit que cinq mois plus tard, le 4 septembre 1886. Les Apaches furent alors déportés comme prisonniers de guerre vers la Floride. Conformément au traité signé par Geronimo avec le gouvernement de l'Union en 1886, ils furent installés en 1894 à Fort Sill dans l'Oklahoma. Geronimo visita l'Exposition internationale de Saint Louis et assista à la cérémonie d'investiture du président Théodore Roosevelt, en 1905. La même année, il dicta son autobiographie, Geronimo, sa propre histoire, au journaliste S.M. Barrett. Il mourut d'une pneumonie à Fort Sill, le 17 février 1909. Les derniers mots qu'il chanta sur son lit de mort furent : "O Ha Le, O Ha Le" (J'attends que les choses changent!) merci au site Geronimo l'apache http://www.kayakif.on-web.fr/geronimo/#